37. Une femme folle avec de la persévérance

Aujourd'hui, lundi 21 octobre 2024, j'ai eu l'occasion de vivre des moments particuliers. Ce ne sont pas des moments qui font une grande différence, mais ce sont des moments à chérir.

Ce matin, j'ai eu un appel téléphonique avec la sœur de l'orphelinat à Patna. La conversation a été agréable et constructive. La sœur m'a indiqué qu'elle avait partagé avec moi tout ce qui concernait mon dossier d'adoption. Nous devons nous appuyer sur ces informations. Elle me recevra après-demain et discutera avec moi des prochaines étapes. J'attends ce jour avec impatience car je suppose qu'une coopération constructive est encore possible.

Après ce coup de fil, j'ai cherché un auto-riskja. Pour 200 roupies, le chauffeur m'a emmenée à West Bock 8, dans les bureaux de CARA (Central Adoption Resource Authority). Un rendez-vous avec le directeur était prévu, mais il m'a rapidement orienté vers un membre du personnel dont l'origine était, oui : Bihar ! Nous avons discuté ensemble autour d'une tasse de chai et d'un snack indien, le Kachori. C'était agréable de discuter avec le résultat suivant : ‘Sheela, vous êtes une femme folle, mais vous êtes si intelligente. J'aime ta persévérance. Je crois en toi.’ Cela signifie que des mesures concrètes doivent être prises par moi-même et que je me porte garante de ma propre sécurité. On me déconseille de faire du flyering parce que n'importe qui peut me contacter, y compris des personnes mal intentionnées. Je ne me sens pas mal, et je ne me sens pas non plus extrêmement optimiste lorsque je sors à nouveau. Il n’y avait pas de moyens de parler de grandes révolutions, si je veux comprendre l'Inde, je vais devoir prendre plus de temps. Je m'aperçois un peu tard que je ne leur ai pas offert du chocolat. J'envoie un message à l'employée pour la remercier de son temps (1,5h) et l'informer que la prochaine fois, je fournirai 2 boîtes de chocolat. Elle m'informe qu'elle n'a pas besoin de chocolat mais qu'elle attend mon livre. Au cours de la conversation, elle avait exprimé son intérêt pour ma façon d'aborder ma quête : traverser le processus de deuil de la perte de la famille biologique, découvrir la culture indienne, intégrer les émotions et les nouvelles informations. La prise de conscience prend du temps et de l'énergie... La collaboratrice voyait mon expérience comme idéale sous la forme d'un livre. Je laisse à l'avenir le soin de déterminer si l'écriture d'un livre fait partie des possibilités ou non.

Après la visite de CARA, je déjeune chez un ami et je prends le temps de compléter mon journal. Je prends le temps de me détendre et retourne à mon petit hôtel dans la soirée. Demain matin, je prends l'avion pour Patna. Deux personnes recommandées aujourd'hui : Suivez le courant. C'est ce que je vais faire. Le flux indien est un flux qui exige de la persévérance, de ralentir, de ralentir et de ralentir encore. On peut devenir un peu fou à force de passer d'une culture à l'autre.  

2 comments

  • Teena Pattyn

    Ja idd vertragen is het moeilijkste als je van de ene cultuur naar de andere wilt gaan.

  • Soraya

    Amai An Sheela, weer zo mooi beschreven en zo herkenbaar. Ik wens je ongelofelijk veel moed en succes toe! Weet dat ik vaak aan je denk en dat je echt een voorbeeld voor me bent. Heerlijk om mee te mogen gaan in jouw verhaal 🤗💝🍀

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